De Liloupop à Lilou Black... lunatisme ou lycanthropie?

question de survie

Y a pas à dire, putain de bordel de merde, il faut que je me ressaisisse. Il faut que j'arrête de me prendre la tête sur des trucs et des machins qui font mal et qui sont somme toute très secondaires, surtout en ce moment. Bon, l'actualité ne m'aide pas. Fêtes de fin d'année, bonheur obligatoire. Le sexe et les femmes dévoilées à tous les coins de rue. Les amoureux bécoteurs arpentant Paname main dans la main comme si la ville leur appartenaient. Tout ça, ça me fait ressentir ma solitude encore plus fort, ça me donne encore plus envie de me planquer dans ma caverne et de lécher mes vieilles plaies. Bonheur, sexe, amour, des mots et des concepts qui m'esquintent le cœur comme des upercuts en pleine poire.

Alors il faut que je me bouge. Il faut que j'arrête de penser. Il faut que je me fourre dans la caboche que me retrouver dans la même pièce que Jens mardi, c'est pas un drame. Si ça se trouve, il me remarquera même pas. (et c'est ça qui risque de faire mal). Je ne viens pas pour lui. Je vais là-bas pour régler mon problème d'assurance chômage et pour faire une bise à mon Ingrid préférée.
Il faut que je reconstruise mon armure, que je noie mon absence d'aura dans l'indifférence. Et surtout, il faut que j'évince ce qui risque de fendre l'armure. Une seule consultation de la boîte à mails par jour. Refoulement des souvenirs qui font mal. Somnifères pour ne pas avoir de crises d'angoisse dans la nuit. Lire beaucoup. Ecrire sur des trucs qui n'ont aucun rapport.
Il ne faut pas qu'on sache que je souffre. Liloupop sera muette comme une tombe devant les siens.

Du moins elle va essayer.

Je me suis déjà sortie de situations plus difficiles...

Pondu par liloupop, le Vendredi 5 Décembre 2003, 22:29 dans la rubrique "Journal".

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